Tout a commencé avec ses parents biensur. Sa mère, née à Berlin en Allemagne était une très bonne cavalière de son temps qui n'hésitait pas à se déplacer partout avec ses cheveux pour assister aux compétitions. Et c'est ainsi qu'elle rencontra le père d'Elias à Londres, un vétérinaire qu'elle avait appelée pour contrôler l'état de santé de son cheval. Coup de foudre immédiat, la Berlinoise ne repartit plus jamais et leurs maisons comporta bien évidemment une écurie et Elias fut a cheval quasiment aussitot né, collé contre sa mère pendant des balades, puis sur des poneys quand il fut en âge. La passion, la VRAIE passion fut instantanée, alors que d'autres enfants jouent ensembles dehors, lui il préférait s'isoler avec son petit poney pie de l'époque qu'il brossait pendant des heures avant de se hisser sur son dos à cru et de partir le long des prés. La famille s'installe en Ecosse à la naissance de sa petite soeur 8 ans après lui, emmenant bien évidemment tous les chevaux avec eux. Ce fut aussi la période du début de concours pour le jeune homme qui se sentait à sa place dans les concours, qui s'imprégnait de l'ambiance et qui se donnait corps et âme dans ses parcours d'obstacles tout autant que dans les carrés de dressage ou il arborait un visage impassible, fermé, concentré. Il progressait de plus en plus dans le monde du saut d'obstacle avec le gros selle français gris de sa mère  à 14 ans ou il semblait minuscule dessus, ses parents avaient dépensé une véritable fortune pour former ce duo plein d'avenir. Néanmoins, le sort en avait décidé autrement pour le jeune Elias quand durant un concours il fut éjecté sur un obstacle et piétiné par le cheval qu'il montait ce jour la, une jeune jument de 3 ans qui commençait ses premiers concours, sans doute trop tot mais poussé par sa mère qui voulait voir ses qualités une ou deux fois sur un terrain, le clouant au lit et à l'arrêt d'équitation plusieurs mois après des soins médicaux pour son dos, son bassin, et sa nuque qui garde des sabots de la jolie bai une belle cicatrice nette. Suite à cela il refusa de monter pendant un moment et préféra revendre la jument qui n'avait rien à faire dans un box à ne rien faire, de même qu le cheval de sa mère qui n'avait comme seul cavalier que Elias désormais. Ce n'est qu'après un an qu'il demanda à reprendre tranquillement dans le dressage, et qu'il se mit à la recherche d'un nouveau compagnon. Il avait alors 16 ans. Avec sa mère il partit en Allemagne visiter quelques elevages ou il rencontra son entier Hanovrien, Kalem;  de 2 ans à l'époque pour le quel il craqua instantanément, le contact était passé tout naturellement à la seconde ou pour la première fois il avait déposé sa main sur ses naseaux doux comme le meilleur velours. Et ensemble ils étaient repartis en Ecosse, pour ne plus se séparer jusqu'au jour d'aujourd'hui, passant 1 an à se découvrir à pied essentiellement avant de se mettre au travail serieux et au dressage . Désormais, il travaille aussi en tant que moniteur et donne des cours et cours particuliers de dressage. Il n'a jamais repassé un obstacle depuis le jour de sa chute, non par désintérêt, plutot par peur et appréhension. Il n'est pas rare non plus qu'il organise de petites balades sympa ou des randos afin d'être au contact des gens et profiter ensembles de la nature en nouant des amitiés pourquoi pas, partager leur passion commune du cheval, sociabiliser leurs chevaux afin d'éviter les bêtises en situation du genre concours ou examen. Ses ambitions sont encore très grandes pour la suite, bien qu'il affectionne plus le travail et la complicité que le nombre de coupes sur son étagère, la passion du cheval, pas la passion de la compétition qu'il ne considère que comme un aboutissement et une valorisation de son statut de futur enseignant, mais également de son cheval