Son explication le fait sourire autant que son détachement envers sa ville natale. Bizarrement, il parvient à comprendre l'inintérêt de Louise : à tout bien réfléchir, lui non plus n'aurait pas apprécié une vie dans une métropole telle que Londres. Il faut dire aussi que le Wyoming est une part indissociable de lui. " Je suis certain que tu adorerais Cody. Et je ne dis pas ça parce qu'il doit y avoir deux ou trois magasins qui se battent en duel. " Pour dire vrai, la petite bourgade américaine n'avait rien de bien attrayant si ce n'était son histoire et son fameux rodéo. Et encore, il fallait être un véritable cowboy pour en apprécier toute l'authenticité. Un sourire un peu mélancolique qui se transforma en moue légèrement amusée étira ses lèvres. " Je ne m'y risquerais pas. Manquerait plus que je passe pour un pervers à peine arrivé. " Il pouvait sentir toute la provocation dans la voix féminine mais, étrangement, il n'était pas désireux de rentrer dans ce petit jeu. Certainement le décalage horaire qui rendait son cerveau un peu confus. " Classe ? C'est vite dit. " lui répondit-il avec sur un ton malicieux avant de la regarder avec un air qui voulait dire : t'es pas sérieuse là quand elle lui tendit son shampoing à la fraise. " Je vais sentir la fille avec ton truc. "

Tu ris de bon coeur. Tu es certaine aussi que tu adorerais cette ville. « J'irai un jour! » dis-tu pleine de conviction. « C'est comme on pense que c'est? Des vastes pleines, des chevaux partout, des chapeaux de cowboys? » Tu aimerais savoir si ta vision des choses est un stéréotype ou une réalité. « Oh mais tu passes là pour une vierge effarouchée  » tu éclates de rire. « Non, mais c'est étrange, je pense que la plus part des gars présents ici auraient tenté quelque chose, toi pas. c'est... rafraîchissant et un peu étonnant aussi. » Un vrai gentleman. « merci donc » Tu prends une mine boudeuse : « hey! je suis trop classe, trop belle avec cette crête! Je pense me la faire comme coupe de tous les jours d'ailleurs! » Tu lui fais un graaaaand sourire innocent. « Non, tu vas sentir BON, nuance! Les trucs pour mecs, ça puuuue la mort, là tu vas sentir le fruit rouge, l'été, tout ça tout ça! » tu vends ton shampoing comme une pro

Elay sourit. " C'est très stéréotypé (    ) mais c'est plus ou moins comme ça. " Il s'amuse de sa façon de voir les choses telles qu'elles sont sans le savoir. " Je te proposerais bien de te servir de guide à Cody, mais tu te rendras vite compte qu'il n'y a pas grand chose à visiter. " C'était vrai que lorsque l'on était pas mordus de chevaux, sa petite ville n'avait à priori rien d'attrayant. En tout cas, c'était sa vision des choses à lui qui y avait vécu la majeure partie de sa vie. Leur conversation l'amuse et il se plait à lui répondre sur un air malicieux. " Mais qui te dis que je n'en suis pas une de vierge effarouchée ? " Le blond se retient de pouffer de rire. " Tu apprendras donc que je ne suis pas la plus part des gars. " Il évite de se perdre en justifications sur le pourquoi du comment il ne lui a pas encore sauté dessus et se demande brièvement si la raison est si compréhensible que ça. Louise ne semble pas y prêter plus attention que cela, elle se contente de le remercier et cela le soulage. Son rire enfantin et sa mine boudeuse lui donnent l'agréable impression de retourner en enfance. " Fais ça et je ne te connais plus. " Elay laisse s'échapper un rire franc. " Dis que je pue, ça va plus vite. lui lance-t-il avec une lueur taquine dans les yeux avant de se saisir du shampoing de la demoiselle. " Profite bien de ce moment parce que ça ne risque pas de se produire de nouveau. "

( ) « ça doit être le paradis alors!  » dis-tu pleine d'envie. « oooh un guide 100% cowboy! je veux je veux je veux!  Même si y'a pas grand chose à visiter, tu seras mon guide, pas l'choix! » Tu lui adresses un grand sourire. Tu t'imagines là-bas avec Elixir, galopant sur ces plaines avec un chapeau de cowgirl. Tu ouvres des yeux comme des soucoupes. « Je doute FORTEMENT que tu sois une vierge éffarouchée t'as pas la gueule de l'emploi. » Ni le corps  penses-tu tout bas. T'allais pas lui dire ça, sinon il allait encore plus prendre la grosse tête, tellement qu'il ne rentrerait plus dans sa bombe ahaha ! « Tant mieux, c'est bien la diversité, les gens différents j'aime ça. » Tu hoches la tête en parlant. Tu tires une mine offensée. « Même après ce moment d'intimité intense tu ferais comme si tu ne me connais plus? » tu lui lances un regard noir, tout en te retenant de rire. « Ok, tu pues  » ton petit nez se retrousse comme quand tu sens une odeur épouvantable. « Tu pues le mec en fait, vous avez toujours les mêmes produits, qui sont sensés sentir "le bois" ou je sais pas quoi, et au final ça sent juste mauvais. » Tu tapes dans tes mains en sautillant sur place, et du coup en manquant de glisser dans la douche. Douée. « Cool cool cool! » dis-tu tout sourire. Tu te sens bien là, pas de prises de tête, tu as momentanément l'impression de vivre l'enfance que tu n'as jamais vécu.

" Ça l'est. " Ou du moins c'est son coin de paradis. Quand il y songe, Elay se dit qu'il aura certainement beaucoup de mal à se faire à son nouveau pays. Malgré qu'il n'ait pas vécu à Cody durant quelques années de sa vie, le Newton n'a jamais réellement quitté l'ambiance des rodéos et, d'après ce qu'il a pu voir, les cowboys ne se bousculent pas à Rosemary. " D'accord. " Il rit face à l'excitation palpable de Louise, ravi que son coin de verdure natal attise autant la demoiselle. " A condition que tu viennes l'été, le rodéo de Cody est fantastique. " Sans peine, il parvient à se remémorer tous ces soirs d'été passés à cheval dans l'arène ou à regarder les plus valeureux se faire éjecter par des taureaux en furie. Un sourire en coin éclaire son visage et il ne relève pas la phrase murmurée tout bas par crainte de ne pas avoir bien entendu. " Qui sait, je cache peut-être très bien mon jeu. " Elay lui adresse un clin d'oeil. " On est fait pour s'entendre dans ce cas. " Et il le pense, lui non plus n'apprécie guère monsieur tout le monde qui suit la masse, trouvant ce genre d'attitude monotone et indigne d'intérêt. " Bien sûr. Hors de question que je m'affiche avec un truc pareil. " Malgré l'amusement dans sa voix, le blond est presque sérieux dû à son trop plein de préjugés envers tout et n'importe quoi. " Ok, tu pues. " Son visage adopte une moue faussement choquée face à la déclaration de Lou et il dépose furtivement de la mousse sur le nez féminin avec un air innocent tandis qu'elle donne son point de vue sur les produits pour hommes. " Je crois que c'est la première fois que j'entends une fille dire ça. " Il n'a pas le temps de passer à autre chose qu'elle manque de glisser, arrachant un petit rire à Elay. " Essaye de ne pas te tuer quand même, manquerait plus que je me retrouve en prison pour homicide involontaire. " Le Newton lui tire la langue dans une moue enfantine puis se décide enfin à passer le shampoing dans ses cheveux, s'appliquant à se faire une crête semblable à celle de Louise.

« L'école aurait du être là-bas! » dis-tu en riant. Tu imagines le soleil qui doit régner en maître là-bas, toi qui a été élevée sous la pluie de londres... « cool! merki ! » tu lui dis, tout en lui collant un bisou mouillé sur la joue. Oui, tu es toute excitée comme une enfant qui sait qu'elle va a Disneyland ! « C'est d'accord! Tu en faisais toi du rodéo? » Le rodéo, ça t'as toujours plutôt impressionné. L'envie de tester était là, mais tu avais surtout peur sans bien savoir de quoi. « t'as jamais fait crac-crac? » demandes-tu alors, de but en blanc. Bah ouai ne pas savoir ça t'énerves  t'es pas hyper patiente toi. « t'es comme ça aussi? » Et bien, c'est toi ou une amitié était naissante là? Tu le fussiles du regard. « Nanmaiho! je suis pas un truc, je suis une coque ! Et rien que pour t'ennuyer je vais le faire mouhhahahah ! » Bon tu ris évidement, jamais tu couperas tes cheveux comme ça...  « mon nez! » dis-tu en essayant de chasser la mousse en le retroussant et en louchant dessus. « Parce que je suis une fille intelligente ! Et qui a un bon ordorat surtout. » L'intelligence n'a rien à voir la dedans, mais bon passons. Tu manques de tomber, ce qui arrache un rire à ton camarade. « c'est pas drôle » ton coeur bat la chamade. « remarque, ça, ce serait marrant ahah » tu l'imagines en tenue orange, clamer son innocence pour ton 'meurtre'. Enfin Elay shampouine ses cheveux avec la fraise, tu le regardes faire en te mordant la lèvre pour éteindre ton sourire naissant. « tu veux que je t'aide? » Tu t'amuses vraiment bien là !

" L'école aurait du être là-bas. " L'idée le fais frissonner. Elle aurait pu être bonne si Elay n'avait pas eu cette affreuse image de centaines de cavaliers classique débarquant dans les prairies dans sa ville natale. Bizarrement -ou pas-, il n'en était pas encore arrivé là dans le partage. Il n'était même pas prêt à commencer d'ailleurs. Son malaise devait être palpable et il ne releva pas, préférant passer à autre chose : il commençait à peine à s'entendre avec la jeune fille et n'allait pas laisser ses préjugés se mettre en travers de son chemin aussi vite. " J'en faisais pas mal même. Sans me vouloir me vanter, j'étais assez connu sur les rodéos. " Sa phrase sonna un peu sarcastique : Elay Newton se vantait toujours, surtout quand il s'agissait de rodéo. La question suivante de Louise lui fit avaler sa salive de travers et il tenta de cacher son désarrois derrière un toussotement léger. Jamais, et encore moins une demoiselle, ne lui avait demandé cela aussi simplement que l'on demande l'heure à un passant dans la rue. " Je te trouve bien curieuse tout à coup. " Le blond laissa un rire discret s'échapper de ses lèvres. Parler de sa sexualité n'avait rien de gênant en soi et il n'était pas du genre à s'offusquer lorsque quelqu'un engageait la conversation sur ce sujet. Il secoua doucement sa tête de droite à gauche, un sourire amusé scotché sur le visage, ne pouvant s'empêcher d'imaginer Louise avec une telle coupe de cheveux. Il la renierait sans aucun doute si elle se pointait ainsi demain. " Parce que je suis une fille intelligente ! Et qui a un bon ordorat surtout. " Une moue malicieuse étire les traits du Newton a l'entente de cette phrase et il ne peut s'empêcher de répliquer moqueusement : " Il n'y a que les idiotes qui se disent intelligentes. " Dans un tout autre contexte, Elay aurait dit ça dans l'intention de blesser mais pas cette fois. Étrangement, son interlocutrice poussait adorablement au respect. " Cours toujours pour que je vienne mettre des fleurs sur ta tombe dans ce cas. " De manière enfantine, il lui tira la langue tout en se débattant avec la mousse dans ses cheveux. " Tu veux que je t'aide ? " Le Newton hocha la tête avec une certaine réserve : il ne savait pas pourquoi il avait cet étrange sentiment de voir un coup foireux venir.

Il ne relève pas, et ça t'étonnes un peu. Ce devrait être chouette d'avoir une école là-bas. T'aurais pu tester les disciplines western, t'aurais peut-être osée à ce moment-là? Qui sait ! Et peut-être que si tu demandes à Elay, il sera d'accord pour t'apprendre quelques trucs? Mais vous êtes pas encore assez proche pour... et peut-être que jamais vous ne le seriez ! Tu prends un air impressionné, qui est vrai en réalité, parce que le rodéo tu ne peux t'empêcher de trouver ça classe ! « Tu me montreras ce que tu sais faire? » demandes-tu avec un grand sourire sur les lèvres. Tu lui demandes sans aucune gêne s'il a déjà fait cracrac et d'un coup il parait un peu.. gêné on dirait! Tu n'en reviens pas limite. « Je m'informe, nuance! » répliques-tu. « et t'as pas répondu. » Tu lui adresses un sourire angélique. Parce qu'en plus t'insistes : sale gamine! Tu lui lances un regard noir, et te promets qu'un jour tu ferais un truc dans le genre en lui sautant dessus mouhaha. Tu lui tires la langue, offusquée. « Ouai et y'a que les connes qui pensent que tu sens bon. » tu boudes un peu, ne sachant pas si blondie rigolait ou pas. Mais ton air renfrogné se change bientôt en un petit sourire à l'image du blond en prison ! « Hey! Bien sur que tu le ferais, tu peux pas vivre dans l'idée de ne pas venir te recueillir sur ma tombe. Je te manquerais trop ! » tu ris, hochant la tête vivement. Ses cheveux embaument la fraise, et tu te mords la lèvre, parce que c'est marrant un mec qui sent la fraise. Yes il accepte ! tu approches le blond et dois te mettre sur la pointe des pieds pour atteindre sa tête : « purée, t'es grand en fait! » fais-tu remarqué, manquant de glisser à nouveau, sur la pointe de tes petits pieds. Tu te mets ensuite à masser le crane du blondinet, d'un air de petit ange.